Apprenez-en davantage sur la transplanteuse !
La transplanteuse est une membre importante de notre équipe. C’est grâce à elle que nous sommes capables de travailler avec des arbres de gros calibres. C’est également avec elle que notre directeur des opérations travaille en début de saison. Nous y sommes, l’étape cruciale de la saison : “La préparation des arbres” ou encore “l’arrachage”.
Le plus beau dans cette histoire, c’est la fenêtre de temps que mère Nature nous impose pour effectuer cette opération. Opération des plus importantes pour une pépinière de production, d’arbres. Cette fenêtre est de plus ou moins 3 semaines et est différente d’une année à l’autre, d’une zone de rusticité à une autre et d’une essence d’arbre à un autre.
Vous avez mal à la tête pour la coordonnatrice ? Nous aussi ! Mais on aime ce métier, et surtout, on aime les arbres ! C’est la passion qui nous pousse à nous lever chaque matin.
Lors de ces semaines actives, notre équipe se dirige vers nos terres de plantations d’arbres avec comme outils : la transplanteuse, des paniers en métal, beaucoup de jute et beaucoup de jus de bras ! Avant d’extraire l’arbre du sol, on s’assure de couper le système racinaire à l’aide de l’arracheuse. Puis on dépose notre arbre avec sa grosse motte dans un panier, qui aura d’abord été habillé d’une grande jute, afin d’éviter de ne perdre la terre (le support de notre arbre, ladite motte).
Et voilà, l’arbre est maintenant prêt à être transporté et manipulé pour la saison.
Qu’en est-il pour les arbres ici à la ferme ?
Notre arracheuse et son pilote devront passer sur chaque arbre et couper le système racinaire de chacun afin d’être capables de les manipuler durant l’été.
Pourquoi si peu de temps pour effectuer l’arrachage ?
Avant de comprendre cette fenêtre, rappelons-nous vulgairement le cycle de l’arbre.
Les dates sont approximatives. Comme mentionné plus haut, c’est différent d’une année à l’autre. Nous suivons le rythme de la nature.
La période de dormance, de novembre à mars (environ): L’arbre se concentre à survivre aux vents froids, mélangé au soleil chaud, à la neige, aux rongeurs, etc.
La période du réveil, d’avril à mai : C’est le moment d’observation, d’attente. Tout comme nous, les arbres attendent le temps chaud avec impatience. Tranquillement, ils se réveillent, ils s’activent puis leurs bourgeons s’ouvrent à la vie afin de continuer de purifier notre air. *Ladite fenêtre est par ici.*
La période de croissance, de mai à juillet : L’arbre produit de nouvelles feuilles et de nouvelles branches. C’est d’ailleurs durant ces trois mois que l’on peut donner de l’engrais à nos arbres.
D’août à octobre : C’est déjà le temps de se préparer à recommencer. L’arbre consomme beaucoup d’eau à ce moment afin de faire de grande réserve pour l’hiver. Et finalement, il doit créer ses bourgeons avant qu’il ne fasse trop froid. C’est pourquoi il dirige maintenant son énergie vers la production de bourgeons et met de côté ses feuilles (changement de couleur des feuilles, l’automne). *Ici, il y a une autre fenêtre*
Pourquoi cette fenêtre de temps ?
Si l’on essaie d’arracher l’arbre du sol trop tôt au printemps, le sol sera encore trop gelé pour être travaillé. Si on le coupe et que les bourgeons sont ouverts, les chances de survie sont alors peu probables. La demande de sève sera alors trop grande pour la quantité de racines restantes. C’est un peu comme mettre un bâton dans les roues d’un cycliste qui descend une côte. Il va peut-être survivre avec des soins intensifs, mais peut-être pas non plus.
Pour quelqu’un qui arrache des arbres pour le plaisir de les transplanter, s’il perd 1 arbre sur deux, c’est triste, mais la vie continue. Pour une entreprise qui veille sur sa production depuis des années, ces pertes peuvent être très lourdes.
En résumé: Quel est le meilleur temps pour arracher un arbre du sol ?
Environ trois semaines au printemps lorsque le sol se travaille et AVANT que les bourgeons ne soient ouverts (photo). Et ces deux semaines à l’automne après la tombée des feuilles et avant que le sol ne soit trop gelé. Alors évidemment, selon votre zone de rusticité (lien des zones de rusticité), ces deux semaines seront à des dates différentes dans chaque région, d’une année à l’autre et d’un arbre à un autre. Encore et toujours, nous suivons le rythme de la nature!
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